LE MAUDIT.
Les portes se ferment, les volets claquent.
Les coeurs s'entourent d'infranchissables barrières.
Les rues, elles même, pleurent à la vue du maudit.
L'hiver l'engloutit de nuit.
Les lumières de la ville ne sont pas pour lui.
Son seul refuge, son imperméable,
Lui même l'abandonne.
Il marche pourtant, mais il a oublié où aller.
Maudit, maudit sois tu, toi qui n'as pas voulu.
Alors que tous les autres sont partis.
Avec eux ta vie s'est envolée.
Tu verras, tous n'en reviendront pas.
Tu sauras alors qui est le vaincoeur,
Du champs d'horreur.
DOUAI
Le 3 Mars 1983
Dis monsieur, dessines moi un mouton.
- Mais, mon petit, je ne sais pas dessiner.
Alors s'il te plaît écris le moi...
- Bien.
Et l'homme s'assit et prit sa plume.
- Bonjour !
- Que me voulez vous ?
- Oh, rien seulement un sourire.
Pourquoi, pourquoi l'homme est il parti en courant ?
Musique, mots, beauté, amour, fleurs, pleurs
Amour, amour, amour encore et toujours
Pour toi, pour toi toute seule Bettina.
DOUAI
Le 3 Mars 1983