POUR VALÉRIE.
L'histoire a commencé voici longtemps.
Entrevues furtives et innocentes.
Au fond d'une Normandie accueillante.
Le château immuable, ces amis chers,
Ce feu qui craquait.
Et puis plus rien et encore.
Et enfin apothéose superbe, Campigny.
Pourquoi doux bourreau insouciant ?
Pourquoi me fis tu tant de bien,
Et de mal ?
Sourire merveilleux et regard dépaysant.
Tu es partie avec cet autre,
Heureuse sans doute me laissant moi, là.
Alors que les autres me faisaient croire au bonheur.
Et je ris, je ris encore et encore,
Pour camoufler mes larmes en eau de joie.
LILLE
Le 6 Janvier 1983