Qui comprendra un jour le pourquoi de tout ceci ?
De tout cela, de rien au monde, de belles vacances ?
De beaux enfants, de tout à l'égout, et du reste ?
L'esprit au bateau du désesport s'amarre,
Tel l'oiseau lesté de cent kilos de kilogrammes.
Le jour se lève, s'élève en bon élève et trouve la fève.
Le matin du chagrin se perd en poursuivant son araignée.
L'esprit malade es-tu là et frappe deux coups.
Le ciel s'effraie un chemin pour aller voir mère grand.
La photo du sourire du monsieur qui meurt est triste.
Le canon canonne et entonne "vieux con".
La terre se shoote, et pourquoi pas à l'éther.
Et l'éternité s'apaise pour enfin s'arrêter,
Pour regarder passer les vaches sur le train.
Le train traîne, s'entraîne mais peine.
Et les vaches s'amusent et cueillent des fleurs,
Qui bizarrement fleurissent au bout de leur fusil.
Et tout ce monde soudain si anodin,
Disparaît, aspire par le trou de l'évier,
Que dans un geste chevaleresque,
Je libérais.
LE HAVRE,
Le 26 septembre 1980